Sebastien Poulain était l’invité du journaliste Jocelyn Abbey à Radio Prévert à l’occasion de la publication de « Les radios locales : histoires, territoires et réseaux ».
De Gauche à droite : Jocelyn Abbey, coordinateur de la rédaction, Yves Tribaleau, président-fondateur, et Delphine Coutard, animatrice.
Cette radio associative est à l’origine un projet du collège de Pontvallain commune du département de la Sarthe.
Elle émet sur 93.9 à Pontvallain et 88.6 à La Flèche.
L’interview a été diffusé le lundi 22 novembre 2021 et le samedi 4 décembre 2021. Il est prévu de le rediffuser en janvier 2022 par extrait sous forme d’une série.
« Parler de la radio à la radio ça ne se fait pas tant que ça ! » Qu’à cela ne tienne, avec Dr Sébastien Poulain intéressons nous à l’ouvrage collectif « Les radios locales : histoires, territoires et réseaux » (Ina/L’Harmattan) qu’il a coordonné avec Thierry Lefebvre. Un formidable travail dirigé par deux passionnés de radios et leurs collègues. Qui plus est, « en cette année où la radio fête son 100e anniversaire et la FM son 40e », l’occasion est toute trouvée pour parler de ce média populaire avec des approches techniques, économiques, politiques et sociales. Entretien radiophonique émaillés de rappels historiques. Quand la grande Histoire croise les anecdotes croustillantes. L’épopée des radios libres racontée par Sébastien Poulain, sur Radio Prévert.
L’émission de Xavier Mauduit « Le cours de l’histoire » sur France Culture consacre une semaine au son et à la radio du 22 au 25 novembre 2021 à l’occasion des « 100 ans de la radio ».
« Dans les rues ou à la ferme, quels sons entendaient nos ancêtres ? Passionnante archéologie à la recherche des sons du passé… ils traversent les siècles et, soudain, ils arrivent sur les ondes ! Du microsillon aux archives radiophoniques, attention, rouge micro ! Des voix dans la nuit, des voix dans nos vies, celles de la radio dont notre patrimoine s’honore ! »
En 1921, #Radio Tour Eiffel émettait la première émission destinée à un public !
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Poste à galène ou transistor, dans Le Cours de l'histoire, à 9h05 sur @franceculture, à vous les studios ! histoire de la radio & histoire de l'histoire à la radio 😃https://t.co/i8l9X1J9Ak
Le 24 décembre 1921, Radio Tour Eiffel émettait la première émission destinée à un public. La radio devient un rituel familial où l’on se retrouve autour du poste. L’arrivée du transistor permet ensuite une écoute plus mobile et individuelle. Près d’un siècle de pratiques radiophoniques à décrypter.
Un collectionneur de radios• Crédits : Keystone-France/Gamma-Rapho – Getty
L’histoire de la radio est celle de la popularisation d’un média qui devient peu à peu une technologie du quotidien. Instrument d’usage militaire et scientifique, la radio entre dans les foyers français durant l’entre-deux-guerres comme une pratique collective. Elle est alors émise de manière discontinue et s’écoute à des heures spécifiques.
Posséder une radio TSF, coûteuse et encombrante, est un moyen de s’intégrer au sein de la société de consommation et de loisir émergente dans les années 1930. La radio devient un média du temps libre. L’arrivée du transistor sur le marché en 1954, avec son prix accessible et sa portabilité, permet de démocratiser l’écoute radiophonique et entraîne une diversification des contenus. L’écoute personnelle se généralise : la radio n’est plus familiale mais individuelle.À ÉCOUTER AUSSIRéécouter Allo Ménie !28 MINLES PIEDS SUR TERREAllo Ménie !
La radio nationale (RDS-RTS-ORTF) a le monopole des bandes FM de 1945 à 1981. Face à elle se développent les radios périphériques telles que RMC ou RTL puis les radios pirates. Tout au long de son histoire, la fonction de la radio a été discutée : est-elle un média de divertissement, d’information ou bien d’éducation ? Par ailleurs, l’histoire de la radio va de pair avec une histoire de l’oralité : comment la voix, vecteur de connaissance, s’adapte-t-elle au dispositif radiophonique ? https://8816613e4dc3803705abc92f8e39755c.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.htmlÀ ÉCOUTER AUSSIRéécouter Commercy, ouvriers et gilets jaunes54 MINSÉRIERadio cafés : chroniques françaises4 épisodes
Céline Loriou est doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa thèse, sous la direction de Myriam Tsikounas, s’intitule Les micros de l’histoire. Les émissions d’histoire diffusées à la radio française (1945-2014).
Références sonores
Extrait d’une reconstitution de la première émission de radio du 26 novembre 2021
Archive de Georges Delamare dans Les débuts de la radio : souvenirs des pionniers – RDF, 1er janvier 1948
Montage de publicités radiophoniques
Montage de grandes émissions d’histoire avec notamment les voix de Patrice Gélinet, Jean Lebrun, Jean-Noël Jeanneney, Emmanuel Laurentin
Archive de l’émission Allo Ménie – RTL, entre 1969 et 1973
Archive de Jean Ducarroir à l’occasion des Assises des radios libres dans Soir 3 – FR3, 7 juin 1981
Mais la semaine du « Cours de l’histoire » est consacrée au son et à la radio. Donc il faut aussi écouter l’épisode 3 « Rouge micro, des voix dans la nuit » avec Marine Beccarelli, docteure, chercheuse, enseignante en histoire de la radio et productrice à France Culture.
Elle vient de publier un livre – « Micros de nuit : histoire de la radio nocturne en france, 1945-2012 » – aux Presses Universitaires de Rennes :
Nous avons été invité dans l’émission « Les oreilles libres » animée Christophe Frémiot :
Laurent s’occupe de la réalisation :
L’émission est diffusée tous les vendredis de 14h30 à 16h à Radio Libertaire (la radio de la Fédération Anarchiste, 89.4 MHz en région parisienne et sur internet : http://www.radio-libertaire.org/) :
Elle porte principalement sur la musique : « Musiques singulières et autres formes d’expressions curieuses » Des musiciens et chanteurs viennent y faire de concerts en direct.
Voici le programme de septembre 2021 :
Le 3 septembre, qui est le jour de notre émission, il s’agissait avant tout de parler de l’histoire de la radio et du livre collectif co-dirigé par Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain Les radios locales : histoires, territoires et réseaux.
Alors que la radio fête son 100e anniversaire et la FM son 40e, Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain – qui ont déjà écrit à plusieurs reprises sur le sujet – publient un ouvrage collectif consacré aux nombreuses radios locales françaises. Son titre : Les radios locales : histoires, territoires et réseaux (Ina/L’Harmattan), avec des approches techniques, économiques, politiques et sociales.
En couverture : Gérard Lemaire (1947-2017), pionnier des radios associatives, ici photographié à l’occasion d’une émission de Radio Ici & Maintenant en direct du Salon des artistes-décorateurs en novembre 1983. Photo : Thierry Lefebvre.
En 1981 – c’est-à-dire soixante ans après le lancement des premières stations –, la loi autorisait les radios associatives françaises à diffuser leurs émissions en modulation de fréquence après une « bataille » qui a fait l’objet d’un autre livre chez le même éditeur : Radios libres, 30 ans de FM. La parole libérée ? (Ina/L’Harmattan, 2016). Quarante ans plus tard, près de 640 d’entre elles continuent à émettre quotidiennement, à côté d’autres stations locales, les unes publiques, les autres commerciales. L’ouvrage Les radios locales : histoires, territoires et réseaux (Ina/L’Harmattan, 260 pages) revient succinctement sur les origines de ces radios locales. Mais il examine avant tout leur devenir, les relations aux territoires - en métropole et en outremers, mais aussi en Belgique et au Congo -, ainsi que leur mise en réseau politique, économique et technique. Grâce à leur proximité, ces radios irriguent les territoires, créent du lien social et participent à la démocratisation des médias. C’est le fruit du travail de plusieurs spécialistes de la radio, qui travaillent ou ont travaillé pour différentes institutions : les laboratoires de diverses universités (Cerilac, MICA, Prim, LER, SAGE, LCF), mais aussi l’Ina (Cécile Morin, Alann Héry), Radio France (Anne Briqueler, Cécile de David-Beauregard), l’ORTF (Jean-Jacques Ledos), la RTBF (Philippe Caufriez), l’ex-Comité d’histoire de la radiodiffusion (Jean-Jacques Ledos, Philippe Caufriez, Thierry Lefebvre, Sebastien Poulain), le GRER (Pascal Ricaud, Sebastien Poulain, Raphaël Dapzol), le Char (Sebastien Poulain). L’ouvrage est co-dirigé par Thierry Lefebvre (Cerilac, Université de Paris) et Sebastien Poulain (MICA, Université Bordeaux Montaigne), qui publieront prochainement un numéro de la revue Radiomorphoses intitulé « Radio et mobilisations (Quand la radio fait bouger les lignes) ». Auparavant, Sebastien Poulain a consacré une thèse à une radio associative – Radio Ici et Maintenant – et dirigé le n° 134 des Cahiers d’histoire de la Radiodiffusion : « Les acteurs des radios locales : à l’échelle des individus et des radios ». Thierry Lefebvre a, quant à lui, précédemment publié plusieurs ouvrages sur les « radios libres » : La Bataille des radios libres, 1977- 1981 (Nouveau Monde/Ina, 2008), Carbone 14 : légende et histoire d’une radio pas comme les autres (Ina, 2012), François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (Le Square Éditeur [distribution Glyphe], 2019) et L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003) (Glyphe, 2021). Plus d’informations ici : https://lesradioslibres.wordpress.com/ Pour commander l’ouvrage: https://www.editions-harmattan.fr/livre-les_radios_locales_histoires_territoires_et_reseaux_thierry_lefebvre_sebastien_poulain-9782343235608-70816.html Contact promotion & presse : Joanna Spagnoli 01.40.46.79.29 joanna.spagnoli@harmattan.fr
Le présent ouvrage intitulé Les radios locales : histoires, territoires et réseaux est publié chez INA/L’Harmattan à Bry-sur-Marne/Paris dans la collection « Les médias en actes » en 2021.
Ont participé à cet ouvrage :
Anne Briqueler, Philippe Caufriez, Raphaël Dapzol, Cécile de David-Beauregard, Alann Hery, Bernard Idelson, Jean-Jacques Ledos, Thierry Lefebvre, Cécile Morin, Pierre N’sana Bitentu, Nathalie Potard-Antiope, Sebastien Poulain, Pascal Ricaud
Qu’ils en soient chaleureusement remerciés. Leur présentation se trouve ici.
Voici les titres des chapitres :
Introduction
Partie I : Histoires
À l’origine des radios locales
Locales par défaut ?
Radio Solitude en Cévennes : quand France Culture émettait depuis les marges rurales.
De Fréquence Nord à l’offre numérique de France Bleu. 40 ans des radios locales de Radio France, 1980-2020
Partie II : Territoires
Radios locales, identités, territoires : (nouveaux) acteurs et enjeux
Les ethnodiscours territoriaux pour dire l’espace et l’identité à la radio
Radios locales sur le web : nouveaux acteurs, nouveaux territoires. L’exemple de Radio FreeDom (La Réunion)
Les radios locales en Belgique : évolution historique et perspectives d’avenir
RDC : Les radios locales et nationales à l’épreuve de la couverture d’un conflit armé interne
Partie III : Réseaux
Le rhizome radiolibriste comme machine de guerre contre le monopole
Le développement de la professionnalisation et du salariat dans les radios associatives depuis 1990
Le financement public des radios associatives par le FSER
Anne Briqueler est archiviste au sein du Service Archives écrites et Musée de Radio France. Elle est plus particulièrement chargée d’inventorier les fonds d’archives historiques du groupe Radio France, en vue de leur versement et conservation aux Archives nationales.
Licencié en sociologie et en journalisme de l’Université libre de Bruxelles (ULB), Philippe Caufriez a été, au sein de la RTBF (Radio Télévision de service public belge), adjoint au directeur de la radio pendant plus de dix ans, puis au directeur de la Télévision, avant de diriger Musique 3, la radio classique et culturelle belge. Dans ce contexte, il a été président des commissions musique et culture des Radios francophones publiques. Il a été chargé, en outre par la RTBF, de diverses missions dans le domaine de l’histoire de la radio et de la télévision : opérations anniversaires à l’antenne en radio et télévision, exposition commémorative des cent ans de la radio, rapport à l’origine de la création de la Sonuma, pendant belge à l’Ina. Professeur d’histoire de la radio à l’IAD (école de cinéma) pendant plusieurs années, il est l’auteur de diverses publications dont une Histoire de la radio francophone en Belgique (éditions du CRISP, 2015).
Raphaël Dapzol est doctorant en Sciences de l’information et de la communication à l’UMR 7363 SAGE de l’Université de Strasbourg. Ses recherches portent sur l’organisation et les représentations culturelles et identitaires dans les radios associatives.
Cécile de David-Beauregard est responsable du Service Archives écrites et Musée de Radio France. Elle coordonne deux pôles, les archives institutionnelles de l’entreprise et les collections muséales de Radio France. Le Service Archives écrites et Musée s’attache à enrichir, à répertorier et à mettre à la disposition des chercheurs des ressources patrimoniales représentatives de l’histoire du groupe Radio France, et plus largement de la radiodiffusion et de la télévision.
Alann Hery est le responsable du département technique à l’Ina. Il pilote les évolutions technologiques au sein de l’Institut.
Durant ses études, Alann Hery est opérateur-projectionniste d’un cinéma dans les Côtes-d’Armor. Il crée une radio étudiante à Lannion. Suite à l’obtention d’un DUT Génie électrique et Informatique industrielle, il est 256 recruté à Fun Radio et RTL 2 en tant que technicien audio et informatique. Il participe au déploiement de Fun TV, se charge de la maintenance, de l’ingénierie des studios de diffusion et de production, et des CDM pour les deux radios. Il développe également le parc informatique et intervient dans l’organisation technique des événements externes. Il rejoint OÜI FM en tant que directeur technique et nouveaux médias. Il gère les secteurs broadcast, informatique, web et production-média de la radio rock. Tout en suivant les évolutions technologiques, notamment le passage de l’analogique au numérique, il participe au déploiement de la radio numérique DAB+ en France.
Ancien journaliste de presse écrite, Bernard Idelson est professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de La Réunion. Au sein du laboratoire de recherche sur les espaces créolophones et francophones (LCF-UR 7390), il s’intéresse aux espaces publics indianocéaniques, à l’histoire des médias et aux transformations, induites par le numérique, du journalisme local. Ses travaux récents portent sur des « sociobiographies » d’acteurs des sphères médiatique et politique, ainsi que sur les mouvements culturels de La Réunion.
Chef-opérateur de prises de vues à la télévision de service public à l’origine, Jean-Jacques Ledos est l’auteur de nombreux ouvrages sur la télévision et la radio, dont Petite contribution à l’histoire de la radio (Paris, L’Harmattan, 2012) et Dictionnaire historique de radiophonie. De ABC à Zay (Paris, L’Harmattan, 2019). Secrétaire général puis secrétaire adjoint du Comité d’histoire de la radiodiffusion, il a dirigé ou codirigé plusieurs numéros des Cahiers d’histoire de la radiodiffusion : « 1906-2006 : cent ans de radiophonie » (n° 87, janvier-mars 2006), « Grands hommes, grandes dates de la radio, tableau synchronique » (n° 103, janvier-mars 2010), « Anniversaires » (n° 118, octobre-décembre 2013), et écrit de nombreux articles.
Maître de conférences à l’Université de Paris, il est en particulier l’auteur de La Bataille des radios libres, 1977-1981 (Paris, Nouveau Monde/Ina, 2008), Carbone 14 : légende et histoire d’une radio pas comme les autres (Paris, Ina Éditions, 2012), François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (Paris, Le Square Éditeur [distribution Éditions Glyphe], 2019) et L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003) (Paris, Éditions Glyphe, 2021). 257
Cécile Morin est doctorante en Histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 et chercheuse associée à l’Ina. Elle prépare une thèse sur la mémoire radiophonique des mondes du travail en crise de transmission (mondes ouvriers et paysans), dans les documentaires de France Culture du milieu des années 1970 au tournant des années 2000, sous la direction de Pierre Cornu.
Docteur en Information et Communication de l’Université libre de Bruxelles, Pierre N’sana Bitentu est chercheur (directeur adjoint du Centre de recherche en communication CECOM-RDC) et professeur de journalisme à l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la communication (IFASIC) de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Ses travaux s’intéressent aux enjeux médiatiques et pratiques journalistiques en situation de crise.
Diplômée de l’Université Sorbonne-Nouvelle, Nathalie Potard-Antiope est docteure en Sciences de l’information et de la communication. Ses travaux de recherche s’attachent à interroger les interactions entre médias, cultures et territoires (insulaires).
Dr Sebastien Poulain est chercheur (chercheur associé au laboratoire MICA de l’Université Bordeaux Montaigne, qualifié en section 71 du CNU) et enseignant (dans les universités Sorbonne-Nouvelle, Saint-Denis et UCO). Il est administrateur du GRER, cofondateur du CHAR, de RadioMorphoses et des blogs Les radios libres et Radio du futur. Il a codirigé, avec Thierry Lefebvre, Radios libres, 30 ans de FM. La parole libérée ? (Paris, L’Harmattan/Ina Éditions, 2016), dirigé les numéros 132 (« La radio du futur : du téléchromophotophonotétroscope aux postradiomorphoses ») et 134 (« Les acteurs des radios locales : à l’échelle des individus et des radios ») des Cahiers d’histoire de la Radiodiffusion, et codirige, avec Thierry Lefebvre, le n° 8 (« Radio et mobilisations (Quand la radio fait bouger les lignes) ») de RadioMorphoses. Ses publications sont ici : http://fr.slideshare.net/SebastienPoulain/.
Pascal Ricaud est enseignant-chercheur (maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication), rattaché à l’équipe Prim (EA 7503) de l’Université de Tours. Il est également professeur associé à l’École des médias à l’UQAM (Canada).
Ses recherches portent actuellement sur les conséquences des processus de numérisation des médias sur les identités et pratiques des professionnels de l’information, notamment à la radio, et sur l’évolution de la place et du rôle de leurs publics. Plus largement ses recherches portent sur la radio, les médias alternatifs et la question des processus d’appropriation des médias par les publics.
Il est par ailleurs vice-président du GRER, corédacteur en chef de la revue Radiomorphoses (http://www.radiomorphoses.fr/), coordinateur scientifique de la revue Les Cahiers du journalisme, et membre du CTA (Comité territorial de l’audiovisuel) de Poitiers.