Le lycée Evariste Galois (2 rue André Malraux · 93160 Noisy le Grand) accueille environ 1200 élèves et étudiants répartis entre les formations générales, technologiques ou professionnelle.
INA sup propose 4 diplômes de technicien supérieur audiovisuel de niveau Bac+2, 2 diplômes INA et également 2 options pour les BTS métiers de l’audiovisuel en partenariat avec le lycée Évariste Galois :
son (en apprentissage) ;
montage et postproduction (en apprentissage) ;
gestion de production (en scolaire) ;
techniques d’ingénierie et exploitations des équipements (en scolaire).
Ces formations très opérationnelles permettent de trouver plus facilement sa place sur le marché du travail.
Voici une présentation du diplôme dans son option « Gestion de production » :
BTS Option Gestion de production
Le technicien issu de l’option GP contribue à la mise en œuvre et au suivi des moyens matériels, humains et financiers d’un projet audiovisuel (tournage, enregistrement, spectacle vivant…) dans le respect de la réglementation et du budget.
Il intervient à tous les stades de la chaîne de production : élaboration, étude du projet, préparation, mise en chantier, fabrication, finition, commercialisation, promotion et bilan.
Il exerce son activité sous la responsabilité d’un producteur ou d’un responsable de production, en relation permanente et en étroite collaboration avec des équipes artistiques et techniques. Il est au cœur des différents départements : son, image, mise en scène, régie, post-production… et œuvre dans l’ombre.
Métiers préparés
Assistant·e de production
Adjoint·e de production
Assistant·e -régisseur·se
Responsable de planning
Secteurs d’activité
Sociétés de production : audiovisuel, institutionnel, multimédia, spectacle vivant
Prestataires de services audiovisuels : son, vidéo, multimédia, postproduction, agences de publicité, communication, événementiel, etc.
Sociétés de distribution : édition de supports audiovisuels et multimédias, diffusion chaînes de télévision, Web TV et salles de spectacle, distribution commerciale
Conditions d’admission
Niveau requis : baccalauréat
Spécialités recommandées :
– Arts – Langues, littératures et cultures étrangères
– Mathématiques – Sciences économiques et sociales
– STMG
Sélection via Parcoursup sur dossier scolaire, CV et lettre de motivation.
Voici le contrat de collaboration que nous avons signé avant notre venue :
Voici une photo du parking du siège de l’INA à Bry-sur-Marne (94360) prise depuis le sommet du studio numéro 19, situé au 16 avenue des frères Lumières (Il y a d’autres studios de cinéma à proximité).
Voici une photo de la chargée de production du magazine et de la maquilleuse :
Voici le présentateur de l’émission en train de se faire maquiller :
Voici des documents de préparation du tournage :
Voici une partie de l’équipe de tournage qui se prépare :
Voici le présentateur en pleine concentration en face des invité.e.s :
Voici Ingrid au premier plan et la maquilleuse plus loin :
Un petit selfie :
Et surtout la photo finale avec toute l’équipe :
Qui a dit que la télévision était morte déjà ?! Et que les jeunes ne s’intéressent plus à la télévision ?
Qui a dit que la radio était morte déjà ?! Et que les jeunes ne s’intéressent plus à la radio ?
À Teknaf au Bangladesh, en août 2018, la présentatrice Joya Pul Happy (à gauche) et sa productrice Shanta Pul travaillent sur une émission de leur radio communautaire NAF. Photo UNICEF/Brown https://news.un.org/fr/story/2020/02/1061661
Mardi 28 mars 2023, au cœur de la 16ème édition des Assises du journalisme de Tours (https://journalisme.com/tours/), Pascal Ricaud, enseignant-chercheur à IUT de Blois (Université de Tours), est devenu animateur de Cité Radio (https://citeradio.fr/ « La Radio Tourangelle » en fm 89.3 et en DAB+) de 15h à 16h.
Habituellement, l’émission est intitulée « CITESORTIE – Les Bons Plans de la Touraine », dure de 14h à 16h et est animée par Arthur Leroux (ci-dessus).
Les invité.e.s étaient :
Karine Logereau, secrétaire générale du CTA de Poitiers (région Centre-Poitou) de l’ARCOM
Sebastien Poulain, docteur en SIC, Mica, Université Bordeaux Montaigne, pour traiter des postradiomorphoses, podcasts, micro-radios d’organisation…
Albino Pedroia, consultant en radio, pour présenter le prochain séminaire GRER avant l’été
[CITERADIO] Assises Internationales du Journalisme 2023 – Carte blanche à Pascal Ricaud – 04/04/23
Comme chaque année, CITERADIO a couvert les Assises Internationales du Journalisme, qui se sont tenues du 27 mars au 1er avril à Tours. Pour l’occasion, nos équipes ont installé un plateau radio en direct sur le site Mame, qui accueillait les Assises. Nous avons notamment donné carte blanche à Pascal Ricaud, enseignant-chercheur de l’Université de Tours, dont les recherches portent sur les conséquences de la numérisation des médias sur les pratiques des journalistes, ainsi que sur la place et l’évolution du public dans les médias.
Pour sa carte blanche, Pascal Ricaud a reçu quatre invités : Karine Logereau, secrétaire générale de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), ainsi que trois membres du Groupe de recherches et d’études sur la radio (GRER), à savoir Sébastien Poulain, Albino Pedroia et Etienne Damome, tous trois enseignants-chercheurs.
Ensemble, ils ont parlé du DAB+, la nouvelle radio numérique, de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), ainsi que du GRER et de sa revue RadioMorphoses.
Retrouvez l’intégralité de cette carte blanche en podcast ci dessous :
Voici une émission dont on se souviendra. Elle a eu lieu sur Radio Plouf lors du Radio Plouf.
Il semble que cette radio ait souhaité devenir une radio permanente par le passé. A vérifier.
Voici la présentation de l’événement Radio Plouf :
52h (ou à peu près). 100 invité·es (plus ou moins). De la friction. De la fiction. Du son. Des discussions (mais pas que). Une radio qui s’amuse du sérieux, née de la rencontre entre le collectif FAIR-E et πNode, incontournable du radio-hack, émissions pirates et studios mobiles.
Radio Plouf ! revient sur les ondes et en live dans nos studios, pour une expérience artistique originale du vendredi 24 mars 10h au dimanche 26 mars 14h. Pendant 52h en continu, 100 artistes, sociologues, économistes et invité·es de tous horizons débattent, échangent, partagent leurs points de vue sur des questions qui vous et nous animent.
Un temps unique, à mi-chemin entre radio et spectacle vivant, qui invite à se détacher du quotidien. Une parenthèse en immersion pour s’immerger, se déplacer, apprendre, se laisser surprendre avec des DJ sets, une radio embarquée, des performances dansées, des curiosités sonores et autres chroniques insolites.
Au lever du jour, à la sortie du travail, à la pause-café ou entre deux courses, il est possible de nous rejoindre à tous moments, de nuit comme de jour, selon le temps et l’envie. Buvette et restauration sur place (avec pop-corn et petit-déjeuner pour les plus motivé·es).
Radio Plouf ! poursuit la réflexion initiée en 2020 par le collectif FAIR-E avec la tribune Un Usage du monde. Pour une université populaire des savoirs et des faire, de l’être à l’être (p.12-14). Cet écrit, qui voit le jour pendant l’épidémie du COVID, invite à revoir les modes de production, de penser et de faire du secteur culturel. À partir des sujets comme l’entraide, l’imaginaire, la convivialité et la sobriété découlent des thématiques auxquelles nous sommes confronté·es au quotidien, au rythme des crises systémiques.
Pour cette 3è édition, Radio Plouf ! s’associe aux Champs Libres pour son événement « Nos futurs, la parole à la relève » en partenariat avec Le Monde.
conversation(s) Pour parler de l’agitation du monde
10 lives
Avec Dee Nasty, T-Groove, Djasra Leggo, Tekken, Mettani, Nicolas Montgermont,, juliedesk, Andy Armstrong…
1 spectacle radiophonique
Airstream de Guillaume Barriou
Et autant de surprises, décalages,
décrochages, imprévus et impromptus à découvrir le moment venu.
Au CCN / St-Melaine
En continu — du vendredi 24, 10h au dimanche 26, 12h Entrée libre, restauration sur place
En DAB+ : 9B (Paris), 11D (Mulhouse)
Sur le web : p-node.org
Clôture aux Champs Libres Performance-lecture, DJ set, brunch dimanche 26, de 12h à 14h, café des Champs Libres, 10 c. des Alliés, Rennes
COLLECTIF FAIR-E
Composé de Bouside Ait Atmane, Iffra Dia, Céline Gallet, Linda Hayford, Saïdo Lehlouh, Marion Poupinet, Ousmane Sy (1975-2020), le collectif FAIR-E dirige le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne* depuis janvier 2019. Issus du hip hop et de toutes ses influences, le collectif FAIR-E est le reflet d’une nouvelle génération de chorégraphes. La danse qui les anime, au même titre que l’art brut, est née de l’autodidactie et revêt une dimension universelle qui nourrit leurs valeurs. C’est elle qui leur permet de dialoguer en transversalité avec les autres esthétiques, d’être en prise avec le réel. Le collectif défend l’usage du faire comme façon de voir le monde. Comme une manière de s’approprier par actionréaction leur environnement immédiat et injecter, là où ils le peuvent, du désir, de la poésie, de l’équité, de l’imaginaire, de la joie, du partage, du commun… FAIR-E propose aujourd’hui un programme artistique et culturel protéiforme et innovant, réfléchi comme un espace de partage et de rencontres, au service des artistes, des créateur·ices, des pratiquant·es et des pratiques artistiques, qui fédèrent tous les publics. Un projet de lieu audacieux où la création et l’exigence artistique s’ancrent sur le territoire par son socle public.
* Le CCN de Rennes et de Bretagne est l’un des 19 Centres chorégraphiques nationaux, label créé en 1984 par le ministère de la Culture, en concertation avec les collectivités territoriales.
ΠNode est un groupe de personnes qui s’intéresse, entre autres, à la radio comme un espace et bien public. Les expériences radiophoniques que propose ΠNode sont multiples (chacun·e peut s’inscrire sur la grille de programmation, saison improvisée : Antivirus, radio des mouvements de grèves, radio Klaxon avec la ZAD, format expérimental en lien avec la danse contact…). ΠNode cherche ainsi à pousser la radio hors de ses retranchements, mêlant Web et FM, radio-hack, émissions pirates, studios mobiles et acousmoniums hertziens. Pour ce faire, ΠNode utilise le système de diffusion ancien qu’est la radio, auquel sont ajoutées les technologies d’aujourd’hui. Le tout est expérimental dans son mode d’utilisation, en termes de performance et de création artistique.
Amour, gynécologies, valeurs et sociétés… dans l’espace-temps — Noémie Sauve, avec son invitée Nicole Vereau Kraemer
Jouini X Mettani — Sofian Jouini et Amine Mettani
Véhicule #6 Amphibie — Linda Hayford, Anaël Castelein, Garance Dor, Vincent Menu
Voyage au bout de Jouinuit #2 : destination finale — Sofian Jouini
CURIOSITÉS, DÉRIVATIONS ET BIFURCATIONS :
Anonymes à minuit, Auto-réduction, Bureau d’entraide radiophonique (10 interventions _ 10 situations _ 10 occasions, en direct et sur des créneaux aléatoires. Besoin d’aide radiophonique ? envoyez un message à ber@mcotf.org, contactez le Bureau sur le canal 22 de la CiBi ou venez sur place au CCNRB), Coulisses mix, déambulation dans les rues de Rennes, dns, FM en vadrouille, Golem, histoire(s) de la street, lecture ASMR, manifeste des immergé·es, manifeste Urgence Émergence, micros avec et sans contacts en roue libre, playlist de Ay, séance de yoga, visite à l’Elabo, visite du Collectif de soutien aux Personnes sans-papiers (CSPSP35)…
CONVERSATION(S) :
— L’Entraide
Invité·es : Aurélien Catin, Gauthier Ployette, Pierre Tevanian, Jérôme Thiébaut accompagné de Léolio Goulding, Jean-Charles Stevens. Avec la contribution du Bureau des dépositions (Sarah Mekdjian, Marie Moreau).
Modération : Céline Gallet
— Le Mythe romantique de l’artiste
Un statut séparé du corps social de sa genèse à sa perpétuation au sein des écoles d’art.
Invité·es : Maud Simonet, 1 représentant·e du Massicot.
Modération : Aurélien Catin, Antoine Roux-Briffaud
— Durabilité et impacts des œuvres numériques
Entre raréfaction des métaux précieux et empreintes carbones grandissantes, l’art dit « numérique » a-t-il un avenir dans la mémoire collective ?
Invité·es : Samuel Arnoux / Cécile Mahé, Hugo Bernard, Éric Monsinjon.
Modération : Nosfell
— Mots Maux Motus
Entre le pouvoir et les mots, une relation toxique.
Invité·es : Cécile Canut, Sofian Jouini, Malo Morvan, Lætitia Padovani, Michel Simonot. Avec la contribution d’Adeline Rosenstein.
Modération : Elsa Cecchini
— Quelqu’un·e a dit « public » ?
Demain c’est maintenant : le service public de la culture sert-il encore à quelque chose ?
Invité·es : Marie-Pia Bureau, Garance Dor, Michel Simonot, Antoine Vauchez. Modération : Céline Gallet, Raphaëlle Gogny
Dans le cadre de « Nos futurs, la parole à la relève » en partenariat avec Le Monde, le collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne s’associe aux Champs Libres avec trois propositions :
Samedi 25 mars — 14h15
Shapeshifter — Linda Hayford
En live sur Radio Plouf ! la chorégraphe et danseuse Linda Hayford, accompagnée du chorégraphe Saïdo Lehlouh, activera avec 25 étudiant·es une de ses partitions parue dans la revue performative Véhicule #6. En voix et en gestes, cette chorégraphie pour les ondes et pour les corps, sera visible le samedi 25 mars après-midi, dans le hall des Champs Libres, dans le cadre du festival Fac@Fac.
Dimanche midi — de 12h à 14h
Un moment gourmand, accompagné d’une lecture performance et d’un DJ set de T-Groove. Brunch payant – réservation auprès du Café des Champs Libres au 07 68 97 96 02
En continu — à partir du 21 mars
Médusa — Code Source
Médusa infiltre Les Champs Libres pour une expérience artistique propice à l’exploration des interstices qui relient mondes réels et espaces virtuels. À la croisée de la recherche appliquée et du développement expérimental, cette tentative s’inscrit dans le cadre du projet artistique Code Source qui associe trois artistes hybrides – Nosfell, Sofian Jouini et NSDOS au collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne
La conversation(s) à laquelle nous participions était programmée le vendredi 24 mars de 22h30 à 00h
Titre : Les radios libres.De la prise des ondes à aujourd’hui : une certaine idée de la radio.
Modération : Céline Gallet
Invité.es : Dee Nasty, Sebastien Poulain (à distance), Edouard Gassin, Guillaume Bariou, Sylvain Delfau, Aurélia Thomas ou Elise Romer
Rendez-vous à 21h30 au CCN – 38 rue Saint Melaine, 35000 Rennes
EVENEMENT! 52h de Radio Plouf à Rennes le 24-26 mars! « 100 invité·es (+ ou -). De la friction. De la fiction. Du son. Des discussions (mais pas que). Détail : Je ne suis pas mcf. Pas grave ! @CCNRB1pic.twitter.com/MhoKZUgr38
Tout semblait possible : le passage des radios pirates au radios libres
La prise des ondes : la diffusion des musiques et cultures underground via les radios libres
Donner la parole à ceux qui ne l’ont pas : l’importance des histoires locales
L’arrivée du numérique : le web comme nouvel espace de liberté pour la radio ?
Ce déroulé n’a pas été suivi puisqu’on a commencé par le numérique, plus précisément du DAB.
Nous avons consacré beaucoup de temps à définir ce qu’est une « radio libre ». Chacun avait un peu sa définition. Sylvain Delfau (Radio Laser et Skol Radio) se reconnaît dans le terme de radio communautaire, c’est-à-dire de radio d’une communauté, à l’image de Radio Laser. Aurélia Thomas et Elise Romer ont pu alors intervenir pour présenter leur webradio locale Quartier des Ondes qui devait arriver bientôt sur le DAB. Elles ont notamment souligné la difficulté à gérer les bénévoles entre liberté, souplesse et un minimum d’organisation. L’une d’entre elles a fait téférence au retour des pirates avec des piratages récents de France Inter.
Dee Nasty a monopolisé un peu la parole, du moins avant son départ et après son retour. Il n’était pas toujours facile de suivre son propos car il mêlait plusieurs temporalités. Mais il était intéressant de d’apprendre qu’il est passé par RDH (Radio Diffusion Handicap) à Clichy-sous-Bois, Ark en ciel (Viviane Aquilli, comédienne, coproductrice et coprésentatrice des émissions « Profession Reporter » et « La vie d’artiste »à Ark en ciel, aujourd’hui documentariste, et Jean-Luc Courty, co-fondateur et président de l’association d’origine, ont créé un blog pour y mettre leurs archives : http://arkenciel.blog/), Carbone 14 alors qu’il surtout connu pour ses émissions à Radio Nova. Il a eu la malchance de voir s’arrêter la plupart des radios où il a travaillé. Il a pu voir des mariages forcés comme celui de Radio Ark en ciel avec Fréquence Gaie. Il se souvient de la saisie de Carbone 14. On pouvait sentir un peu d’aigreur de sa part.
Nicolas Horber (πNode, ex-Radio Campus, qui parle très bien l’alsacien) et un autre membre de l’équipe πNode sont aussi intervenus. Ce dernier a d’ailleurs une petite altercation avec Sylvain Delfau qui défendait la radio DAB alors que lui défendait la radio IP.
Ici Nicolas Horber :
Quelques personnes du public ont aussi pris la parole pour témoigner, poser des questions à Dee Nasty ou souligner que l’émission était WASP (que des blancs au micro).
Juste après notre émission, c’est Dee Nasty qui a pu prendre totalement le micro pour passer sa musique :
Plus d’un an après la publication de « Les radios locales : histoires, territoires et réseaux » (septembre 2021) et plus de six ans « Radios libres, 30 ans de FM la parole libérée ? » (novembre 2016), nous pouvons faire état des ventes de ces deux livres publiés grâce aux deux mêmes éditeurs L’Harmattan et l’INA (16 septembre 2022).
Nous avions fait un premier bilan le 24 janvier 2018 suite à l’envoi d’un courrier envoyé par L’Harmattan faisant état des ventes. Il est possible de le consulter ici.
En 2022, nous avons accès à davantage d’information car chaque auteur.rice de L’Harmattan dispose d’un espace numérique sur le site internet de L’Harmattan. Elle-il peut y mettre une présentation personnelle et de ses publications, une photo… Elle-il peut aussi commander des ouvrages avec une petite réduction (30% de remise sur tout le catalogue : 26,66 € au lieu de 28,50 € pour l’ouvrage de 2021 ; 24,86 € au lieu de 27 € pour celui de 2021). Ce qui nous intéresse le plus ici est la possibilité de consulter des bilans de vente en temps réel.
Comptabilité des ventes
Ce que l’on repère immédiatement est le fait que nous ne faisons toujours pas partie des meilleures ventes en France ! Nous sommes loin derrière Virginie Despentes et son « Cher connard »… et plein d’autres, mais devant Christine Boutin qui avait vendu 38 exemplaires de « Qu’est-ce que le parti chrétien démocrate ? » (2010, ed. L’Archipel) en 5 ans selon un article du journal Sud Ouest. Un gros succès serait surprenant pour un ouvrage de type « universitaire ». Il peut être qualifié ainsi car plupart des auteurs de l’ouvrage sont doctorant.e.s ou docteur.e.s. Une partie sont des maîtres de conférences, et un auteur est professeur d’université. Or peu d’ouvrages de ce type sont des succès par rapport à la totalité des publications universitaires. Mais les raisons d’une réussite ou d’un échec sont multiples.
Ensuite, nous pouvons voir que les ventes de « Les radios locales : histoires, territoires et réseaux » au nombre de 153 sont en train de rattraper celles de « Radios libres, 30 ans de FM la parole libérée ? » au nombre de 161 alors qu’il y a 5 ans d’écart entre les deux publications. Mais ce dernier a fait de la résistance récemment (cf ci-dessous).
Difficile de l’expliquer. Est-ce lié au fait que l’ouvrage de 2016 concernait des radios anciennes et disparues pour la plupart tandis que l’ouvrage de 2021 concerne des radios actives ? Est-ce lié à une meilleure médiatisation de l’ouvrage de 2021 ? Est-ce lié au fait que nous avons fêté les 40 ans de la libéralisation des ondes et les 100 ans de la radio ? Citons un événement « La fête de la radio » promu par le CSA (aujourd’hui ARCOM) qui a permis de valoriser le média radio.
Mais il y a le biais lié aux 28 achats de l’ouvrage de 2021 par l’Université de Paris Cité – qui est l’université de Thierry Lefebvre. Cette même université – du moins Université Paris Diderot – avait acheté seulement 5 ouvrages de celui de 2016.
Chronologie des ventes d’ouvrages en papier
Chronologie des ventes de « Radios libres, 30 ans de FM la parole libérée ? » :
Chronologie des ventes de « Les radios locales : histoires, territoires et réseaux » :
Pour les deux ouvrages, les ventes connaissent en tout cas une même chronologie des ventes. La plupart des ventes sont réalisées dans les 5 premiers mois de la publication. Pour « Radios libres, 30 ans de FM la parole libérée ? », le nombre de ventes est de :
40 en novembre 2016,
10 en décembre 2016,
10 en janvier 2017,
9 en février 2017,
7 en mars 2017.
Cela fait 76 ventes sur 161 au total.
Pour « Les radios locales : histoires, territoires et réseaux », le nombre de ventes est de :
18 en septembre 2021,
19 en octobre 2021,
56 en novembre 2021,
12 en décembre 2021,
10 en janvier 2022.
Cela fait 115 ventes sur 153 au total.
Les ventes de l’ouvrage de 2021 s’étalent davantage dans le temps avec 9 ventes en février 2022 et 7 en mars 2022. Mais par la suite, les deux ouvrages semblent prendre un rythme de croisière avec 1 à 3 ventes par mois, soit 10 à 15 par an. Il n’est donc pas si certain que l’ouvrage de 2021 va rattraper celui de 2016 !
Chronologie des ventes d’ouvrages numériques
Contrairement à ce qu’ont pu dire les thuriféraires du numérique, le remplacement des livres en papier par des livres numériques/Kindle/e-books/liseuse/tablette tactile et autres livres audio n’est pas pour tout de suite !
Nombre total d’exemplaires numériques vendus (22,99 €/livre) depuis la parution de l’ouvrage de 2016 : 9
Nombre total d’exemplaires numériques vendus (20,99 €/livre) depuis la parution de l’ouvrage de 2021 : 12
La version numérique de l’ouvrage de 2021 se vend un tout petit peu plus que celui de 2016. Il a plus que rattrapé son retard.
L’économie des livres en France
L’ouvrage de 2016 étant vendu à 28,50 € (la règle est 10 ct d’€/page chez L’Harmattan, sauf pour la version numérique qui est 25% moins chères), cela fait 4 588,5 € de chiffre d’affaires (contre 2 736 € le 24 janvier 2018) pour la version papier, et 206,99 € pour la version numérique, soit 4 795,49 € en tout. L’ouvrage de 2021 étant vendu à 27 €, cela fait 4 131 € de chiffre d’affaires pour la version papier, et 251,88 € pour la version numérique, soit 4 382,88 € en tout.
Selon les chiffres fournis par L’Harmattan lors de la soirée des auteurs du 30 mai 2022, le marché de l’édition, c’est 4 milliards d’€, 400 millions de livres vendus, 70 000 nouveautés/an par 4000 éditeurs en 2021. Les livres sont distribués dans
les librairies (25%),
le e-commerce (25%),
les spécialistes comme la FNAC (25%),
les autres comme les hypers, soldeurs (25%).
Les e-books représentent 10% des ventes et le marché de l’occasion 20% de l’ensemble du marché.
Les thèmes porteurs sont :
les sciences humaines (15%),
les ouvrages pratiques (15%),
les BD/mangas (20%),
les livre « jeunesse » (15%),
la littérature (20%),
les livres de poche (15%).
L’économie de L’Harmattan
L’Harmattan, est le premier éditeur francophone en nombre de titres édités et le 10ème groupe indépendant : 800 000 livres vendus/an, 300 collections actives sur 1000 existantes (30 directeurs.ices de collection), 55 000 titres dans le catalogue, 2 600 nouveautés par an :
40% en sciences humaines,
25% international,
25% de littérature,
10% autres en 2020.
Avec nos deux ouvrages, nous n’avons pas à avoir honte car 3 manuscrits sur 4 ne sont pas acceptés sur les 40 manuscrits reçus par semaine chez L’Harmattan. Par ailleurs, un.e représentant.e de L’Harmattan a dit le 30 mai 2022 à l’ensemble des auteurs.rices présent.e.s dans l’ « Espace auteur » que c’était « déjà bien » d’atteindre 100 ventes et que L’Harmattan acceptait de publier lorsque les 50 ventes étaient possible. La vente de 1 000 livres est peu fréquente.
En revanche, la soirée du 29 juin 2022 pour présenter l’ouvrage à l’Espace auteur de L’Harmattan était censée apporter 12 ventes théoriquement. L’Harmattan avait prévu d’en vendre 8 puisque 8 livres avaient été achetés par l’« Espace auteur ». Or, nous n’avons vendu que 3 livres, dont un pour une étudiante de Sebastien Poulain de l’Université Sorbonne Nouvelle ! La salle était pourtant bien remplie !
Qui sont nos clients ?!
La numérotation des clients chaque année montre que L’Harmattan a environ 70 000 clients. C’est l’hypothèse qu’on peut faire en observant que Philippe Caufriez – l’un des auteurs.rices de l’ouvrage – est le 69 941ème. La célèbre librairie de Bordeaux Mollat est historiquement le 8ème client de L’Harmattan.
On observe la proximité des universités avec les deux ouvrages puisque celles-ci ont acheté de nombreux ouvrages : Université Paris Diderot, Université de Paris, Université de Tour, Université d’Ottawa, Presses universitaires de Bruxelles, Erasmus Paris, Université de Lorraine, Université Paris Nanterre, Université de Franche Comté…
Comme en 2018, les achats continuent de se faire beaucoup à Paris et en Ile-de-France. Mais les autres librairies restent très actives. Plus actives qu’Amazon (Amazon media eu sarl), contrairement à un a priori selon lequel ce GAFAM ferait la pluie et le beau temps. Amazon a vendu 28 + 4 livres de « Radios libres, 30 ans de FM la parole libérée ? », mais seulement 15 livres de « Les radios locales : histoires, territoires et réseaux ». Est-ce une régression d’Amazon ou une progression des autres distributeurs qui ont su progresser dans le numérique, notamment à la suite du confinement lié au Covid 19 qui a vu une augmentation des ventes. En tout cas, les librairies indépendantes méritent notre soutien. Le fait qu’Amazon propose notre ouvrage de 2021 « occasion – Comme neuf » à 49€36 ne peut pas aider les ventes (cf ci-dessous) !
Il y a aussi l’apparition de nouveaux sites internet de vente comme l’appeldulivre.fr qui a vendu 10 livres de 2021. C’est une librairie créée en 1986 et qui 6e du Top 400 des librairies françaises 2022 de Livres hebdo. L’Appel du Livre fournit des ouvrages aux ministères, bibliothèques universitaires, centres de documentation et entreprises dans le cadre de marchés publics. Or, elle propose également une librairie en ligne. Selon Livres hebdo, son équipe se compose de 19 collaborateurs dont 7 libraires et son CA s’élève à 11,2 millions d’€ sur l’année 2020. Cette société a été rachetée en février par son homologue Amalivre dont les principaux clients sont les bibliothèques universitaires nord-américaines et canadiennes. Amalivre a vendu 9 ouvrages de 2016 et de 7 de 2021.
Par ailleurs, le livre 2021 voit apparaître l’importance de Cultura (Cultura Beigle, Cultura Brest, Cultura site écom, Cultura Villeneuve d’Ascq). Cultura appartient à la société Socultur, filiale du holding Sodival, dont le principal actionnaire est Philippe Van Der Wees qui a dirigé Kiabi (Groupe Mulliez : Groupe Auchan, Saint Maclou, Decathlon…) et est marié à Muriel Mulliez. Cultura emploie aux 4 200 salariés dans 100 magasins en France selon Le Dauphiné du 20 juillet 2022. Rappelons l’ouverture d’un 1er magasin de 900 m2 à Puilboreau (17) en 1998. On peut trouver une présentation plus détaillée de Cultura ici. On y apprend qu’il y a 83 millions de visiteurs annuels sur leur site internet et 44 millions de visiteurs annuels dans les magasins. Son chiffre d’affaires est de 8,37 milliards d’euros au début de l’année 2019 selon un blog d’Etudes et analyses.
Merci à nos lecteurs. N’hésitez pas à nous écrire et critiquer nos ouvrages.
Sebastien Poulain
PS : En annexe de cet article, voici l’occasion de remercier tous les acteurs et actrices de la distribution :
Pour l’ouvrage de 2016 (le 23/02/2023) :
Titre : 978-2-343-10375-4 | RADIOS LIBRES, 30 ANS DE FM LA PAROLE LIBÉRÉE ? Nombre total d’exemplaires papier vendus depuis la parution : 161
Liste des clients par titre depuis la date de parution (livres papier et ebooks) :
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Titre : 978-2-343-23560-8 | LES RADIOS LOCALES : HISTOIRES, TERRITOIRES ET RÉSEAUX Nombre total d’exemplaires papier vendus depuis la parution : 153
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Claude Palmer est décédé le mercredi 11 janvier 2023 à l’âge de 87 ans.
J’ai connu son nom dans le livre de Thierry Lefebvre « La bataille des radios libres« . Il apparaissait vers la fin du livre (p. 347-348) à propos de Radio Ici et Maintenant car Claude avait aidé la radio en imprimant 2000 affichettes oranges fluorescentes pour son lancement. Il a été imprimeur-sérigraphe de 1967 à 1996.
Je l’ai rencontré au colloque international GRER de 2011 « Radios libres, 30 ans de FM : la parole libérée ? ». J’avais dû créer un peu de distance entre lui et ma collègue Blandine Schmidt. Elle semblait l’intéresser particulièrement malgré ou sans doute grâce à la différence d’âge.
Je l’ai rencontré physiquement pour la dernière fois au Congrès de la CNRA (Confédération Nationale des Radios Associatives) dont il était président d’honneur et où il était la mémoire (l’historien) à l’ESJ Paris : les 25èmes États Généraux des radios associatives les 13 et 14 juin 2019.
Il apparaît dans les premières slides du Powerpoint que j’avais utilisé à l’époque :
Il animait en tant que représentant de FRANC-CP – Fédération Régionale des Radios Associatives Non-Commerciales de Poitou-Charentes et Radio Pons, une concertation intitulée « La loi NOTRe 4 ans après, quelle égalité entre les territoires pour les radios associatives de proximité ? » en présence de Marie-Claire Martel, représentante au CESE [Conseil économique, social et environnemental] de la vie associative et des fondations, et présidente de la Coordination des fédérations et associations de culture et de communication (COFAC).
Claude a été très actif jusqu’à le fin de sa vie, notamment par le biais du téléphone ou de sa page Facebook. Il se plaignait de plus en plus, de sa santé déclinante, de ses conditions de vie, de sa relation avec certains membres de sa famille (mais pas de sa fille – Caroline Palmer – qui a pris soin de lui ces derniers mois), du sort des radios associatives, de l’importance prise par Eric Zemmour, de ce qu’est devenu le CHAR.
Claude Palmer était un rebelle (y compris dans sa famille qui été décimée par les nazis et dans la communauté juive dans laquelle il ne se reconnaissait pas), un militant, un photographe, un animateur, un radiophile, un imprimeur, un journaliste, un entrepreneur… De gauche, il était fier d’avoir collaboré avec Ségolène Royal quand elle était présidente de la région Poitou-Charentes.
Bref, il a eu une vie longue et bien remplie.
Nous nous appelions régulièrement et amicalement lors d’événements concernant les radios associatives importants. Il était adorable.
Voici ses inquiétudes suite au confinement de 2020 :
Voici des échanges de l’été 2022 :
17 août 2022 12h22 : « Rien d’important. Je me suis fritté á mort par mail avec S. qui n’a pas ménagé le vieux. Il aurait pu vu mon âge. Il quitte le secteur. Fin. »
17 août 2022 17h56 : « Pas de détails. Je me suis durement fritté avec lui par mail personnel avec de graves insultes en réponse. Il a annoncé son absence définitive et retrait des toutes les affaires de la CNRA. Il lui était reproché d’inonder par mails tout le monde avec un tas de titres et de fonctions comme dirigeant sur ses en-têtes. Bonne Croatie »
17 août 23h14 : « J’ai le problème avec mes mémoires entre les actions concrètes de ma vie, dont les applications issues du surréalisme , des situationnistes et de ma participation à la politique. La société irréelle du pouvoir par la communication seule m’horripile d’où ma détestation ancienne des « S. ». De nombreux exemples de mon passé y compris en radio. Je vend cette semaine toutes mes armes…pour résister à toute tentation. Le verbe suffit. »
Je l’encourageai à écrire ses mémoires. Mais il était sans doute encore trop dans l’action pour réellement s’y mettre.
D’autres articles sur Claude Palmer dont certains qui citent le titre de notre interview (« Le terrain, c’est ce qui m’intéressait le plus » pour les Cahiers du CHR) :
Dan Ferrand-Bechmann et Sebastien Poulain co-dirigent « Trouble dans le bénévolat » qui sera publié chez Chronique sociale prochainement.
Cette publication résonne avec les effets de la réforme des retraites sur le bénévolat.
D’où l’émission Le Temps du débat de lundi 13 février 2023 sur France Culture avec Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative ; Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire français depuis 2019.
Une émission qui intéressera les radios associatives où les bénévoles sont très nombreux.ses !
RDV 18h20 La réforme des retraites fragilise-t-elle le bénévolat ?@EmmanuelLauren2 reçoit la sociologue Dan Ferrand-Bechmann, la secrétaire d'Etat chargée de l'Economie Sociale et Solidaire @MarleneSchiappa et la secrétaire générale du @SecoursPop Henriette Steinberg pic.twitter.com/OKZnMiN9tN
Alors que les députés ont jusqu’au 17 février pour étudier le projet de loi sur les retraites, le recul de l’âge de départ inquiète le monde associatif : 1 bénévole sur 3 est retraité en France. Vecteur de lien social, parfois relai des services publics, le bénévolat va-t-il souffrir de la réforme ?
Avec
Dan Ferrand-Bechmann Sociologue, professeure émérite à l’Université Paris 8
Marlène Schiappa Secrétaire d’état chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la vie associative
Les bénévoles sont considérés comme la « colonne vertébrale » d’un réseau associatif français mis à mal par la crise de la COVID, qui a éloigné une partie des retraités des missions associatives qu’ils et elles s’étaient donné. Car plus d’un bénévole sur trois est actuellement à la retraite.
Et la réforme en cours semble inquiéter les responsables du million cinq cent mille associations actives. Car en repoussant l’âge de départ à la retraite, ils craignent que l’afflux de celles et ceux qui, souvent un an après avoir quitté leur travail, dédient une partie de leur temps à cette cause ne se réduisent.
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Pour en débattre, Emmanuel Laurentin reçoit Dan Ferrand-Bechmann, sociologue, professeure émérite à l’Université Paris 8 ; Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative ; Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire français depuis 2019.
Dan Ferrand-Bechmann a publié Le bénévolat – Au bénévole inconnu en 2014 chez Dalloz, et a dirigé l’ouvrage collectif L’écoute, au cœur du métier bénévole en 2020 aux éditions Chronique sociale. Chez le même éditeur, elle va publier en avril prochain un livre intitulé « Trouble dans le bénévolat ».
« A l’occasion de la Journée mondiale de la Radio, ce 13 février 2023, nous recevons le Dr Sébastien Poulain, chercheur associé au laboratoire MICA (Médiations, Informations, Communication, Arts) de l’Université Bordeaux Montaigne. Il vient nous présenter le dossier thématique du numéro 8 de la Revue RadioMorphoses intitulé « Radio et mobilisations. Quand la radio fait bouger les lignes« . Il s’agit du troisième ensemble co-dirigé par Thierry Lefebvre et Sébastien Poulain. Ecoutez ce dernier nous parler de la génèse de cette initiative à laquelle ont notamment collaboré : Olga Bautista Cosa, Carla Bezanilla Rebollo, Raffaello Doro, Marie Fierens, Ingrid Hayes, Armande Désirée Koffi-Kra, Wisnique Panier, Félix Patiès, José Emilio Pérez Martínez, Pauline Picot, Ornella Rovetta, Michel Sénécal et Lassané Yaméogo.
Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain sont heureux de vous annoncer la parution du dossier thématique « Radio et mobilisations. Quand la radio fait bouger les lignes », qui compose le numéro 8 de la revue numérique et en libre accès RadioMorphoses. C’est le 3e ensemble que nous co-dirigeons, après Radios libres, 30 ans de FM. La parole libérée ?(L’Harmattan/Ina Éditions, 2016) et Les Radios locales : histoires, territoires et réseaux (L’Harmattan/Ina Éditions, 2021).
Les auteurs et autrices qui ont collaboré à ce dossier sont par ordre alphabétique ici : Olga Bautista Cosa, Carla Bezanilla Rebollo, Raffaello Doro, Marie Fierens, Ingrid Hayes, Armande Désirée Koffi-Kra, Thierry Lefebvre, Wisnique Panier, Félix Patiès, José Emilio Pérez Martínez, Pauline Picot, Sebastien Poulain, Ornella Rovetta, Michel Sénécal, Lassané Yaméogo.
Les évaluateurs et évaluatrices de ce numéro sont par ordre alphabétique ici : Sofien Ammar, Billel Aroufoune, Jean-Jacques Cheval, Matthieu Dalle, Christophe Deleu, Marcy Delsione Ovoundaga, Béatrice Donzelle, Séverine Equoy-Hutin, Laurent Fauré, Anne-Caroline Fiévet, Éric George, Tourya Guaaybess, Isabel Guglielmone, Baudouin Jurdant, Annie Lenoble-Bart, Thomas Leyris, Céline Loriou, Selma Mihoubi, Didier Mukaleng-Makal, Natalia Osorio-Ruiz, Carmen Penafiel, Nicolas Sourisce, Bernard Wuillème, Fredj Zamit.
Citons aussi Simon Ngono, Lolita Voisin et Olivier Gaudin, qui ont publié des articles varia dans le même numéro.
Nous remercions tous ces auteurs et toutes ces autrices. Nous remercions l’équipe éditoriale de RadioMorphoses, dont Pascal Ricaud et bien évidemment Nozha Smati.
Vous trouverez les biographies des auteurs et autrices du dossier ici. Vous trouverez le sommaire ici. Ces liens hypertextes du sommaire et des biographies vous mèneront à des présentations des articles.
Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain dédient cet ouvrage à Didier de Plaige – de son vrai nom Didier Garanger – né le 2 mai 1948 et décédé le 26 décembre 2022. Il était le dirigeant et co-fondateur, avec Guy Skornik, le 21 juin 1980 à 23h, de la très mobilisatrice Radio Ici & Maintenant. Le premier morceau de musique qui y fut diffusé fut Rainbow in Curved Air de Terry Riley. Thierry Lefebvre a publié plusieurs articles sur Didier de Plaige ici.
Voici la présentation qui est faite par Pascal Ricaud dans la communication (Legram, SFSIC, CRICIS) :
« Le dossier propose 10 contributions, pour certaines à vocation historique (histoire des radios libres italiennes, Radio Lorraine Coeur d’Acier, Radio Libertaire et la Guerre du Golfe), d’autres abordant des terrains et problématiques plus contemporaines (le Podcast Radio Conchita à Paris et les immigrants espagnols, le Burkina Faso et la mobilisation contre la Covid 19, la participation de la diaspora Haïtienne au débat radiophonique, la radio militante Fréquence Paris Plurielle, journalisme et politique nationale au Burundi, le journalisme de paix en RDC), avec une réflexion préalable de Michel Sénécal (« Historicité de la radiophonie et conflictualités sociales »). Ce numéro compte aussi 2 varia (à propos de Freedom FM au Cameroun et un papier sur les expériences radiophoniques dans une formation de paysagistes). »
Voici le sommaire du dossier du 8ème numéro de RadioMorphoses « Radio et mobilisations. Quand la radio fait bouger les lignes » dont on peut trouver les biographies des auteurs et autrices ici.
Introduction : Les mobilisations radiophoniques à distance et de proximité
Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain
Présentation du texte à consulter en cliquant ici.
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Historicité de la radiophonie et conflictualités sociales
Michel Sénécal
Présentation du texte à consulter en cliquant ici.
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De la clandestinité au web: radios libres italiennes et mobilité des années Soixante-dix à l’arrivée de Internet (1970-2001)
Raffaello Doro
Présentation du texte à consulter en cliquant ici.
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Radio Lorraine Cœur d’Acier, Longwy, 1979-1980, un outil pour mobiliser les travailleurs immigrés ?
La radio et le défi de la mobilisation contre la pandémie de covid 19 : l’exemple des personnes déplacées internes à Kaya, Pissila et Kongoussi au Burkina Faso
Les Radios Libres 